Randonnée 2007 - Pyrénées

Carte des étapes au jour le jour

Parcours réalisé

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Vendredi 31 août 2007

  • Olive floute notre départ, on est un peu stress !

Je n'ai pas eu le temps de préparer le sac hier soir. Je fait ça ce matin avant de partir chez Linkeo. Journée speed à terminer une refonte d'un site. Marianne me refile une modif a faire en urgence en fin d'après-midi. Je n'ai pas le temps de la terminer avant 17H. À midi, tentative de courses au Décathlon Madeleine, puis Go Sport, il n'y a pas de bonbonne de gaz C270, j'en fait part à Julien, il est quitte pour faire un tour au Vieux campeur. Je déjeune un Oyakodon au restaurant Japonais, un cookie en passant par le parc du Palais Royal.

Soir, quelques courses au Franprix, je croise le mendiant Algérien, ça faisait longtemps. Je file au bureau avec le sac à dos en partie chargé. Passe récuperer Julien chez lui et prend une partie de la bouffe. On dîne au bureau avec Olive, Carpaccio et spaghettis, fromage blanc et crème de marrons en dessert. Sommes ensuite un peu à la bourre pour le train, direction le métro. On quitte Olive en courant dans les escaliers. Nous arrivons à trente pour un train à quarante-cinq. Finalement le train quitte le quai à 23H.

Samedi 1 septembre

  • Samedi 1 septembre 2007
  • Cascade en montant cers Pont d'Espagne, première photo !
  • Vue sur le refuge Wallon un peu avant le Puerto de Panticosa
  • Vue vers la Cabane de Bachimanã
  • Un izard en descendant à Baschimanã
  • Premier bivouac, vue vers l'Ouest
  • Vue vers l'Est

Nous n'avons pas trop dormi dans le train. Par à coups. La gourde de Julien se met à fuiter depuis la soute à bagages et coule sur nos têtes. Préparation du petit déj, céréales et lait de soja à tremper en milieu de nuit. Arrivons à Lourdes vers 7H. Les jerricans vides pendent des chariots à bagages – bientôt remplis d'eau « bénite » – les groupes se forment, de toutes nationalités, cosmopolite.

Déjeuner en attendant le départ du car qui doit nous emmener à Cauterets. Le muesli passe bien, amélioré au figues. J'en met partout. Je dors dans le bus. Écoutant d'une oreille les discussions des autres voyageurs. Dernières histoires de ville, de voiture anglaises, de camping car, de jambes trop longues, de femmes.

Cauterets. Départ par le Casino, puis chemin le long de la cascade pour Pont-d'Espagne. Montée tranquille, arrivons à Wallon après avoir remis sur la bonne route un couple d'espagnols voulant aller au Lac de Gaube. Pause de trente minutes et route vers le port de Marcadau, long à se montrer. Descente ensuite vers Baschimanã. Coupons un peu, ne descendons pas à la cabane.Julien reste là à l'entrée de la tente, dans ses pensés, déconnecté.

Montage de tente près du lac, pas loin d'être à sec, à la hauteur du barrage, afin d'être prêts à partir demain. Toilette, bouffe (semouler Tipiak, un sachet chacun, plus trois boites de thon à la tomate). Le soleil disparaît à 19H30. Un troupeau de mouton ou vaches là haut au col, la réponse reste en suspends. Tisane et au lit.

Dimanche 2 septembre

  • Dimanche 2 septembre 2007
  • Un lagopède passe tandis que nous faisons fausse route
  • Vue sur le lac du bivouac de la veille
  • Collado de Letrero
  • Collado de Letrero
  • Descente du col de Letrero
  • Première vue sur le Cirque de gavarnie

Levé 6H45. Déjeuner. Puis départ pour le col de Letrero. Les lacs à moitiés vidés nous désorientent, et il faut qu'on s'habitue à l'échelle de la carte. Croisons trois lagopèdes. On dévie de la route, un faux cairn, une pierre éclatée nous emmène sur la droite et on monte un col un peu trop abrupte. Là, le paysage ne nous semble pas être le bon, nous redescendons et retrouvons notre chemin plus loin, cinquante minutes hors piste alors que la journée s'annonçait déjà longue.

Le col arrive lentement, la descente est abrupte dans un pierrier. On retrouve enfin le Rio qui doit nous emmener à San Nicolas de Barajuelo. On est derrière le Vignemale, mais nous n'en faisons pas cas, et plongeons nos pieds dans le rio pour une courte pause.

Une longue descente par un chemin routier. Long. On retrouve ensuite le Rio et baignade, bouffe, avant d'attaquer le dernier col de la journée. Parties assez abruptes dans des petits cailloux. Descente ensuite sur Gavarnie en trottinant. Première vue sur le cirque, Trouvons le camping. Sommes content d'avoir atteins notre but, cette journée était la plus longue sur le papier, Une douche chaude, bouffe et dodo vers 22H15.

Lundi 3 septembre

  • Lundi 3 septembre 2007
  • Avant le col des Hourquette d'alan, Gavarnie se retrouve sous les nuages
  • Monte perdido depuis le refuge C.A.F. de Tuque Rouille
  • Pause, et gros nuage dans la brêche du refuge de Tuque Rouille où nous étions quinze minutes auparavant
  • Vue sur le Cirque de pineta depuis le camping

Levé 7H30 avec le coq. Bouffe et direction le village. Tour chez les gendarmes de la montagne pour la météo, qui nous disent que le beau temps est en Espagne, que cela risque de se couvrir ici. Courses au Vival. Pas très bien dormi cette nuit, un peu soupe au lait ce matin. Les courses ça va, mais Julien se met en tête d'acheter une carte Top25 du coin et il traîne. Pendant ce temps là les sacs ne se remplissent pas.

Départ vers le col, croisons de cantonniers qui réparent le chemin, La carte Top25 nous sera bien utile à l'approche du col, un peu dans les nuages. On tergiverse un peu moins. Au col, un gypaète, un groupe de français, mais aussi une mer de nuages sur Gavarnie. Descente côté Espagnol dans la brume.

Le col de Tuque Rouille est ardu. Un refuge C.A.F. nous y attend, où nous sommes rejoints par deux espagnols. Il ne fait pas chaud, il y a de la brume, j'ai vraiment envie de descendre directement au lac. Il caille dans le refuge. Après tergiversation nous descendons et mangeons au pied du Monte Perdido, coté glacier. Des nuages gris s'y accrochent.

Nous descendons ensuite dans le cirque de Pineta. Trop long, trop de lacets. On ne trouve pas notre rythme, croisons un couple qui monte, deux qui descendent en jean, retrouvons un groupe au niveau du pont.

On prend alors l'option chemin, au lieu de route pour aller vers Pineta. Ça me mets hors de moi intérieurement, car ça regrimpe. Je fais un peu la gueule. On arrive sur un belle cascade, un rocher rose, qui se détache sur le ciel. Il faut encore grimper, tout en sachant que l'on va devoir descendre ensuite sur Pineta. C'est démoralisant.

On tombe enfin sur le GR11 tant attendu, que nous dégringolons pour nous retrouver au camping après un peu de marche sur la route. Lave à l'eau froide dans le bloc sanitaire. Pâtes, steak et pesto. Nickel. Au dodo, il est 23H30.

Mardi 4 septembre

  • Mardi 4  septembre 2007
  • Crête du col d'Anisclo
  • On vient de se taper un beau chemin de crête, retour sur un chemin classique
  • Pause sur le chemin de Goriz
  • Julien trouve une belle vasque plus haut
  • La marmotte, je zoome, pendant que Julien se baque un peu plus haut et que je reste près du chemin.
  • Tente plantée au dessus du refuge de Goriz
  • Vue vers l'ouest depuis Goriz. Pic du Marboré. Nuages qui arrivent de France
  • Le refuge de Goriz

Camping de la Pineta. Levé 7H30. Départ tranquille vers 9H après avoir laissé un mot au gardien et le règlement de la nuitée. Chemin plat le long du torrent, suivant le GR11 passant dans le camping.

À trente minutes ça commence à monter dans la forêt. Des passages de grosses marches sur des rochers. On termine par un flanc assez pentu avec un terrain changeant. Le col d'Anisclo se présente enfin. Pause en regardant le début du canyon d'Anisclo. Puis on cherche des yeux notre chemin. Difficile à deviner. Un groupe de trois arrive au col, dont une belle anglaise accompagnée de deux irlandais.

On quitte alors le col, croisons un espagnol qui descends de Goriz, le chemin comporte un passage avec des cordes nous dit-il, très beau, mais faisable.

Approche facile, avec des façades de rochers qui ruissellent sur le coté. Puis une petite cheminée avec des chaînes se présente. Je range les battons et on s'y engage.

S'ensuit un chemin à bord de précipice. Un peu les chocottes au début, une tension à chaque pas, qui s'estompe, je m'habitue. Drôle de sensation d'avoir toujours dans l'angle gauche de la vision, le vide qui défile, alors que le terrain en face de soi semble horizontal et stable.

Après ça déroule, on descends en trottinant, doublons une famille et stoppons net au premier torrent. Julien part à la découverte de vasques, plus haut, tandis que je reste dans une petite vasque au bord du chemin.

Le col de Goriz se présente rapidement ensuite, le refuge suit. On cherche un emplacement pour la tente. Un place en surplomb du refuge, on y monte la tente. Un bon quatre heure et on part se laver dans le barranco de Goriz. Retour à la tente.

Refuge de Goriz

Julien, plus civilisé redescend au refuge, tandis que je reste au soleil à dessiner. L'anglaise papote avec un autre guide. On bouffe une polenta pendant que le soleil se couche. Dodo, levé à 3H30 pour pisser. Un ciel étoilé de folie.

Mercredi 5 septembre

  • Mercredi 5 septembre 2007
  • Croisons de nombreux Isards au pied du Monte Perdido
  • Un gyapète depuis le sommet du Monte Perdido
  • Le sommet du Monte Perdido (3 355 m), le Vignemale au fond.
  • Julien qui regarde vers le refuge de Goriz
  • La vallée d'Ordessa
  • Vue sur le Mont perdu et le refuge de Goriz depuis le Collado de millaris
  • La Faja de la Flores, booouuuh j'ai peur ! Julien est parti voir ce que ça donne.
  • Ça semble faisable, alors on s'y engage.
  • Impressionnant tout de même.
  • Faja de la Flores
  • Faja de la Flores
  • Faja de la Flores
  • Faja de la Flores
  • Fin de la Faja et vue sur le Monte Perdido
  • Faja de la Flores
  • Ce matin on était en haut du Perdido
  • Est de la Faja et des fleurs, un champ d'Edelweiss
  • Avant de quitter la Faja, vue sur la brêche de Roland
  • La brêche
  • Brêche de Roland
  • Nous sommes passés coté français

Levé 6H30, enfilons un muesli et direction le Monte Perdido, équipés léger, juste une bouteille d'eau, coupe-vent, le bonnet et les gants. Croisons plusieurs izards. Le sommet arrive rapidement après un long pierrier vertical.

Descente en courant. Croisons l'anglaise et un des deux irlandais. Arrivons au refuge, plions la tente et voulons remplir les gourdes. Mais un problème de tuyauterie au refuge, l'eau est momentanément coupée. Les gars sont en train de réparer.

On discute avec un couple de Québécois. Il a fait beau à Paris ces trois derniers jours nous disent-ils.

Nous partons ensuite après avoir pu remplir nos gourdes dans la salle hors-sac. Ça monte, la Faja est longue à se pointer. On est tous les deux vannés.

On s'arrête déjeuner à l'entrée de la Faja de la Flores. La vue sur la Faja est impressionnante. On se tâte même à y aller. On en discute, je ne suis pas très chaud. Julien va faire une reconnaissance, et reviens me disant que c'est faisable. On y retourne tous les deux, puis on s'y lance enfin avec les sacs.

 

Et ça passe tranquille. On n'arrête pas de prendre des photos. La Faja de la Flores, un champ d'edelweiss, une superbe vue sur le Monte Perdido et le canyon que l'on surplombe, c'est splendide.

Il faut maintenant rejoindre la Brèche de Roland. C'est long, par paliers, Julien semble fatigué, je suis au radar et j'avance. Je prend la tête et me dirige trop à droite, on se retrouve dans le côté droit de la brèche. Un long pierrier blanc. Ça glisse, mais on y arrive.

Le refuge est un peu plus bas, visible après une première descente.

Vue sur le cirque de Gavarnie

Plantage de tente sur un palier, lavage et lessive dans la salle hors-sac. Bouffe, étirements, dodo.

Jeudi 6 septembre

  • Jeudi 6 septembre 2007

Sarradets, bien dormi. Un mouton qui vient faire tomber les pierres autour de la tente pendant la nuit. Levé 7H30.

On descend vers Gavarnie en courant, les sacs à vide, le contenu dans des casiers au refuge. On a proposé de remonter le journal une des membres de l'équipe du refuge. Elle nous a demandé Charlie hebdo et Le monde diplomatique

On en discute pendant la descente, de lui faire une blague, de ne remonter que Le figaro et Paris match. En 1H11, nous sommes en ville, l'arrivée par l'église et le cimetière, tombons sur un car de retraités qui nous regardent bizarrement alors que nous passont en trombe, direction le Vival.

Les courses sont faites rapidement, un tour à la boulangerie où l'on tape la discute avec la patronne, discussion ardue à enclencher puis elle nous explique toutes ces spécialités. Pas grand chose en fait entre le gâteau à la broche et des petits pains. On prend quelques Bottereaux, du pain, et des pâtes de fruits.

Puis le Vival ou Julien se fait engueuler à toucher les poires. Sur les nerfs le gars du Vival, il en a marre de bouffer des poires pourries. Tour à la maison du parc, puis descente à la source à l'entrée du village. Panneau sur l'historique du méridien de Greenwich qui passe dans le cirque.

Montée par l'Échelle des sarradetsOn repart chargés pour l'Échelle des sarradets. Une pause chez une marchande de jambon et de fromage du pays basque. Puis roule ma poule jusqu'au Cirque. Parmi les touristes. On pique alors sur la droite dans le Cirque pour l'Échelle des Sarradets, bien cachée et escarpée.

Baignade des pieds avant d'arriver au refuge. La charmante hôtesse est absente, on laisse nos journaux à un de ses collègue ravi. Il nous offre le thé.

On fait ensuite une pause quatre heure dans les rochers à l'abri du vent et au soleil. Deux personnes agées piaillent entre elles au dessus de nous, pénible. Puis nous refaisons nos sacs, l'hôtesse passe et tient à nous régler les journaux, on discute un peu puis elle retourne à ses occupations. Départ pour le port de Boucharro, en courant, ayant un groupe à rattraper devant nous, ça motive.

Au col se pose la question de remonter vers le lac des Espécieres, avec vue sur les pylônes électrique ou la descente vers le Rio et San Nicolas de Bajaruelo, chemin déjà emprunté, ne trouvant pas d'espace de bivouac potable, on enquille la descente jusqu'à San Nicolas, je dévale, Julien suit, histoire d'arriver en bas avant que le soleil ne plonge la vallée dans l'ombre.

Le camping de San Nicolas est déjà à l'ombre et en plein vent. On remonte vite fait le Rio, pour se laver dans les derniers rayons de soleil. Un peu pressés par rayons qui s'estompent derrière le col, fatigués aussi, la preuve, Julien glisse et met son pied non déchaussé dans l'eau.

On va planter notre tente à l'abri du vent, dans un bosquet d'arbres, car ça vente. Un steak et des pâtes au pesto, excellent. Soins des pieds, une pomme, préparation du petit déjeuner et au dodo vers 22H30.

Vendredi 7 septembre

  • Vendredi 7 septembre 2007

Levé 7H30, muesli, pomme puis saucisson et pain. Montée au col de Puerto de Bernatuero. Déjà vu jusqu'au pylone, où l'on bifurque à gauche. Les vaches nous bloquent le passage, on coupe. On croise ensuite les bergers. Le col est très long à venir. Le chemin est assez raide. Julien est torse nu, alors qu'un bon vent frais souffle, je ne comprend pas comment il fait, je me caille les avant bras, je met la polaire. Juste avant le col un très beau lac, une bonne aire de bivouac, mais trop de vent aujourd'hui.

Langue bleue ?À la descente on rattrape un gars, cycliste il me semble, bien qu'il soit à pied, équipé d'un cuissard, jambes rasées, ça ne peut-être que ça. Il s'arrête devant nous devant une vache, allongée la vache, les pattes écartés, la langue bleue. Il nous dit qu'elle a du crever dans la nuit à la couleur de sa langue. On se demande comment elle a fait pour s'étaler là, alors que le terrain semble plat. Plus bas, au niveau d'un ruisseau un veau, boîte.

Nous filons, dépassons notre cycliste, et on discute, j'ai le ventre qui me rappelle à l'ordre, mais il faut avancer, Julien a envie de parler, d'expositions, de films, de livres, Je rechigne à causer, j'ai envie de faire une pause pour manger. Mais avancer me semble plus important, qu'on avance jusqu'au barrage d'Ossoue au moins. Un pied devant l'autre.

On fait une courte pause à un croisement non loin d'une petite baraque qui semble avoir été rénovée récément. Un photographe qui avance pas à pas, objectif dans l'oeil, vers une marmotte qui s'enfuie. Il devrait s'acheter un zoom le gars. Un début de pause plus loin, le cycliste nous rattrape et nous tend une poche plastique, que Julien vient de laisser tomber quelques pas avant en regardant la carte. Là Julien se rend compte qu'il est aussi fatigué.

On mange une barre, deux barres, et des noisettes et on repart, il y'a une odeurs de cadavre en décomposition dans le coin. Le barrage arrive enfin. Déjeuner, puis sieste de vingt minutes. Puis montée vers le refuge de Baysellance. On zigue-zague dans la pente, je me revois il y a bien dix ans dans le sens inverse, certains endroits me reviennent.

Le refuge montre son nez moins brillant que dans mon souvenir, la patine du temps peut-être. Il est 16H10, tôt finalement. Étirements, toilettes au refuge, il caille, montage de tente vers 18H. Un thé au refuge. Un jeu de QCM sur le Queyras nous amuse et nous rappelle les Alpes l'an dernier. Puis polenta avec rôti de porc. On remonte au refuge écrire, Il n'y a plus de crêpes, le service est fini. Mince.

Samedi 8 septembre

  • Samedi 8 septembre 2007
  • Le sommet du Vignemale (3 298m)

Levé 7H10, comme une horloge depuis quatre jours, levé avec Julien à 7H30. Déjeuner, démontage de toile, dépose des sacs dans le refuge et direction le petit Vignemale. 26'30". Julien est à la traîne. Manque de sommeil.

Une photo, un panoramique, et on retour au refuge en cavalant. On reste cinquante-huit minutes, assis, au soleil, avant de nous décider à décamper du refuge.

C'est enfin le grand départ pour le col puis la descente vers le refuge des Oulettes de Gaube. J'y enlève mon collant et polaire. C'est reparti, pour le lac cette fois-ci. Long, mais il est au soleil maintenant.

On s'arrête au lac, pendant que Julien dévalise un groseillier, je me baque rapidement. Julien y va ensuite. On bouffe, on comate un peu, c'est le dernier jour de marche. On file vers Pont d'Espagne en s'arrêtant manger des framboises.

À partir de Pont d'Espagne, le chemin est connu, le long de la cascade. On cavale des plombes là dedans, interminable. Ça nous paraît plus long que la montée.

Cauterets se montre finalement et on oublie d'y arrêter les chronos. Courses, puis début de recherche du camping des Mamelons verts dont j'ai un très bon souvenirs et surtout qu'il est en plein centre ville. Une dame nous indique qu'il est fermé depuis deux ans. Nous allons donc à la Gare routière, où la caissière nous donne la direction du premier camping de la ville, « La prairie ».

Nous sommes accueillis à bras ouverts par le gérant qui nous prend direct en photo devant sa cabane. Pour son site internet.

Montage de tente, douche. Allumons nos téléphones, quelques messages. Appels. Puis restaurant sur les conseils de la caissière du Huit à huit. La fille de la patronne ? En tous les cas, c'est une très bonne adresse, 02-09-07 Aladin, « Les Trois Couronnes ». Une truite, une omelette aux cèpes et une tarte aux pommes avec une boule de glace.

Un tour à pied dans Cauterets. Un à un pour le match France-Italie en foot. Retour au camping et dodo.

Dimanche 9 septembre

Ouvre les yeux à 7H08, puis debout à 8H30. Déjeuner. On attend que le soleil se lève, afin de faire sécher la toile. Il caille à l'ombre. On fait les bagages départ pour la ville.

Samedi 8 septembre

Baguette, jambon, fromage, tourtes aux myrtilles et on file se poser près du terrain de Chistera. Nous préparons les sandwichs à l'ombre. Lisant le journal l'Équipe, assis dans l'herbe, surplombant la ville.

On descends ensuite poster les cartes postales, tour place de l'église et direction de la gare Routière. J'attends près des sacs, sur un banc de la gare routière, tandis que Julien part au torrent se baigner une dernière fois. Il revient avec un gobelet rempli de mures. Comme nous avons encore quelques minutes d'attente, je file remplir à nouveau le gobelet de mures. On en offre au chauffeur.

Le bus part, les tourtes dans la soute à bagage au dessus de nous. On en oubliera une dans la soute, s'étant glissée hors du sac lors de la descente dans la vallée. Lourdes, enfin, le retour se fait en wagon première classe, on s'enfile nos sandwichs, lecture du magazine TGV, assez bien écrit et Paris se pointe.

Retour dans la ville lumière.


PS : Merci à Michel BOUTET pour le bon plan Pyrénées côté espagnol.